Le premier grand flambeur parmi tous les flambeurs a sans doute été ALAN GREENSPAN.
En effet pendant les mois qui suivirent le onze septembre 2001 , à peine deux ans après la chute
vertigineuse des Bourses mondiales ,au lieu de calmer le jeu, de respirer, de faire un pallier ce NOSTRANDAMUS des marchés financiers n’a pas trouvé mieux que de relancer la machine à crédit en
baissant les taux d’intérêt jusqu’à zéro .
Depuis 20 ANS la croissance était financée par le crédit et on allait de surcroit relancer la croissance
avec des milliards de capitaux prêtés par la FED aux organismes financiers. Cette montagne d’argent allait déferler sur les bourses mondiales pour doper virtuellement les
marchés financiers et créer une super bulle.
Mais cela ne suffisait pas, alors le gouvernement des USA s’est mis lui aussi à flamber. Il a décidé de faire
une politique social/suicide, cad prêter aux plus démunis, à ceux qui de toute évidence seraient
incapables de rembourser un jour. Cette stratégie stupide a crée une bulle immobilière
gigantesque, tout cela pour soutenir la croissance.
Alors les banquiers eux aussi se sont mis à flamber, en
développant les crédits subprimes, en les titrisant puis en les répandant dans tout le système financier mondial. Ces produits toxiques ont largement
contribué à précipiter l’économie mondiale déjà très mal en point vers la plus grave crise économique depuis 1929.
Entre 2000 et 2007 la bourse volait de records en records alors les banquiers eux aussi se sont mis à flamber de plus belle, mais pas avec leurs capitaux c’était trop simple, avec notre oseille, confondant dépôt et investissement ils ont flambé sur
les marchés avec leurs centaines de traders jouant sur le marché à terme, les produits dérivés, faisant des bénéfices colossaux, des
bénéfices issus d’une spéculation pure et dure, celle qui ne crée aucune richesse ni avancée
sociale. Les traders et les directeurs financiers ont touchés des salaires mirifiques, le monde de la finance flambait, tout le monde se
gavait, les actions montaient et la braise s’insinuait de partout, le grand incendie était en route.
Pendant le mois AOUT 2007 le grand incendie s’est déclaré, les
super pompiers du monde entier se sont réunis pour trouver des solutions efficaces et radicales
capables d’éteindre au plutôt le terrible sinistre. Mieux vaut tard que jamais se disaient’ ils, reconnaissant que depuis 25 ans le monde le la finance flambait trop dangereusement et qu’il fallait y mettre un terme illico presto.
Alors on a tancé les banquiers « les gros vilains », admonester les spéculateurs « les gros
méchants » c’étaient eux les coupables on allait les punir, les réguler mais d’abord il fallait parer au plus pressé éteindre le grand incendie en renflouant les banques a coup de milliers de milliards, la bagatelle !!
Ce qui fut fait mais partiellement et sans conviction. La braise demeurait présente et très vite tout
repartit comme avant. Pour sauver les banques la FED et BCE avait remis dans le circuit des milliers de milliards d’euros, de dollars mais cette colossale masse d’argent n’avait pas été
investie dans l’économie réelle, elle est revenue en grande partie sur les marchés financiers. Eh oui bien sur ! Il fallait se refaire, oubliées
les promesses, les bonnes intentions. Semblables au flambeur, et au drogué qui a juré ses grands dieu qu’on ne l ‘y reprendrait plus, les banquiers sont retombés dans leur travers. Accrocs au vice de l’argent facile ils ont recommencé à
flamber. Les gouvernement ont fermé les yeux car l’orage était passé, ils se sont contentés de menacer et la machine à crédit est repartie
de plus belle.
Alors les états sont devenus à leur tour des flambeurs, ils ont mis en place des plans de relance basés sur
une augmentation phénoménale des dépenses publiques. Les déficits de tous ces pays ont explosés. Pour soigner un mal on a engendré un mal plus grave et plus important, on a voulu guérir le mal « trop de crédit » par un endettement supérieur. On flambait déjà beaucoup
trop, on a flambé dix fois plus un peu comme le joueur qui perd la tête et voulant se refaire emprunte de plus en plus. Des masses colossales d’argent ont été jeté ainsi sur les marchés financiers et se sont envolées en fumée,
tous ces capitaux vont manquer cruellement aux entreprises, la haute finance s’en bat les roubignolles.
Pendant trente ans on avait soutenu la croissance avec le crédit créant
ainsi des dettes faramineuses, on venait de trouver une solution géniale : encore plus de dettes pour combler le
déficit. Mais voilà que le roi des flambeurs le GREC vient d’appeler au secours il a flambé depuis des années avec les subventions de
Bruxelles, truqué ses compte avec GOLDMAN SACHS, vécu largement au dessus de ses moyens mais les caisses sont vides le peuple se révolte.
Alors les états flambeurs se sont mis à lui prêter. Mais c’est à mourir
de rire des Etats fauchés endettés jusqu’au coup qui accordent des prêt, un fauché qui prête à un fauché !!!!!
Le problème c’est que sur la planète désormais y a plus que des fauchés ou presque, dur dur car ceux
qui ont le fric se demandent comment recuper leurs billes. La dette des USA s’élève à 15000 MILLIARDS, celle de L’EUROPE à 12000 MILLIARDS, celle du JAPON à 6000 MILLIARDS, la facture est plantureuse
au total pas moins de 33000 MILLIARDS.
Les flambeurs doivent casquer. Un petit autodafé comme au moyen âge, pour tous ces sorciers qui nous ont pillé sans
scrupules, rien de tel qu’un petit buché pour les réchauffer, l’enfer n’est il pas pavé de bonnes intentions !!!!
PATRICK GUINTRAND