24 mai 2009
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Les EU et le RU ne peuvent pas raisonnablement participer à la programmation de leur disparition.
Ils ne peuvent renoncer à cette gigantesque manne engendrée par la création
d’argent virtuel ayant comme support de base, la
bourse. Par conséquent ils ont du élaborer une stratégie financière adaptée pour permettre à ce secteur de perdurer, car l’écroulement des marchés signifierait leur perte.
La grande manipulation vient de se mette en marche, pour anticiper fictivement une probable reprise, mais dont on ignore la teneur, le début,
l’intensité.
Des sommes considérables ont été prêtées sans intérêt aux banques, assureurs, hedges funds pour créer artificiellement une remontée de la bourse, non pas parce que l’économie se
porte mieux, mais pour redonner le moral, car malheureusement depuis quelques années la consommation et la confiance sont devenues étroitement liées aux tendances boursières.
Ces messieurs ont estimé que ce serait catastrophique de laisser se détériorer le marché des
actions, en effet quand la bourse tousse le monde s’enrhume, et puis il faut surtout attirer de nouveau les GOGOS car ce sont eux qui en prenant le train en marche parfois trop tard permettent à
une minorité d’affranchis et d’initiés de s’enrichir goulument.
Voila pourquoi depuis quelques semaines la moindre bonne nouvelle est accueillie à gros tapage,
exploitée judicieusement par les médias pour créer une
tendance haussière, sachant que lorsque les volumes sont restreints il très facile de générer des hausses ou l’inverse.
Ne vous faites pas de souci, si le gouvernement des EU a mis à disposition des sommes aussi colossales ce n’est certainement pas pour laisser les plus grands organismes financiers jouer contre le
système qui d’ailleurs les fait vivre, n’oublions pas
non plus que si la confiance disparait tout s’écroule, les monnaies, les actions tout !!!!!!
Mais que va-t-il se passer après l’été quand la plupart des Etats et le FMI, la FED, la BCE vont a nouveau rectifier leurs prévisions, annonçant
un report de la reprise qui ne sera plus pour 2010,
lorsque le monde va découvrir ce que certains savent déjà mais qu’ils ne peuvent clamer tout haut car l’économie est suffisamment affaiblie par le chômage, les déséquilibres financiers, que se
passera t-il quand on va annoncer que la convalescence sera bien plus longue.
Le mois d’octobre est suffisamment connu des cambistes et des spéculateurs pour amplifier le jour venu une tendance qui deviendra inexorable quand la conjoncture s’assombrira, que personne ne fera plus confiance à personne car les espérances et bonnes nouvelles ne paraitront plus crédibles et si l’histoire ne se répète pas elle peut bégayer, le mois d’octobre ne fut-il pas souvent surnommé octobre noir.