La démocratie en s’améliorant en s’affinant génère sa propre perte sa propre faiblesse tout en demeurant le moins mauvais des systèmes.
Pourquoi ?
La tolérance et la liberté en se développant naturellement dans une démocratie saine permettent à ses ennemis de s’y installer confortablement, sans risques. Comment ? Tout simplement en profitant des faiblesses de la démocratie et en utilisant avec talent toutes les perversions du rapport de force.
La tolérance, la liberté d’expression, le droit de manifester, de discuter de donner son avis, de participer au travers des syndicats, des associations tout ce qui est parfaitement naturel dans une saine démocratie, tout ceci affaiblit progressivement l’efficacité des décisions les rendant plus fragiles or gouverner c’est prendre sans arrêt des décisions dans tous les domaines. Pour plaire au grand nombre pour ne pas fâcher, le POLITIQUE devient démagogue, on parle le langage du peuple pour lui plaire même si ce n’est pas dans son intérêt. (Mitterrand et Chirac)
Les rouages décisionnaires sont devenus complexes lourds et très lents, il faut le vote du parlement, du sénat ce qui ralentit encore davantage l’efficacité de l’action empêchant toute gestion saine. Tout ceci favorise l’immobilisme et pousse les gouvernants à ne plus prendre de décisions importantes car le peuple est devenu ingouvernable.
Le plus dangereux est encore cette pseudo intelligentsia, tous ces intellectuels qui au nom de la philosophie humaniste sont prêt à accepter tout et n’importe quoi, ignorant la souffrance des victimes lui préférant l’originalité extrême du bourreau et au nom de la masturbation intellectuelle egocentrique cette intelligentsias de pacotille tombe irrésistiblement dans une certaine lâcheté systématiquement récupérée par ceux qui excellent dans les rapports de force.
En faisant croire que la démocratie est défendue par toutes ces formes de tolérances detournées, elle est en réalité affaiblie, la porte s’ouvre pour ceux qui veulent sa chute et viennent hurler avec la meute, l’anarchie est proche, en voulant trop bien faire on aboutit à son inverse.